LA GUERRE DES TRIBUS

Chapitre I
Trois Tribus se partagent les terres autour d'un lac, au coeur-même des montagnes.
Venez incarner un chat de Tribu et lancez vous dans une nouvelle guerre.
 
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 New Hope

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Illusion
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MessageSujet: New Hope   New Hope I_icon_minitimeMer 8 Oct - 12:18

P R O L O G U E


Les bombes ne cessèrent de tomber comme une pluie sans fin sur la ville et ses habitants terrifiés. Les cris et les pleurs résonnaient à une centaine de mètres à la ronde, mais malgré qu'ils soient assez forts pour griller vos tympans, ils n'arrivaient point à égaler le fracas des immeubles s'écrasant au sol, les moteurs des avions larguant leur garnison mortelle et le bruit des sirènes disposées un peu partout dans toute la ville.
Des hommes, femmes ou enfants perdus criaient à chaude larme le nom de leur proche perdu de vue. Des lambeaux de vêtement les couvraient, désespérés, certains s'offrirent à la mort, les bras ouverts et le regard braqué vers le ciel, ils guettaient le salut, la mort.
Une petite fille, perdue parmi tout ce carnage, criait en pleurant à chaude larme le prénom d'un des membres de sa maigre famille. Ses longs cheveux couleur miel, ses yeux bleus souillaient de larmes guettaient les alentours, son visage incarnait l'innocence pure, celle d'un enfant, malheureux comme tant d'autres par cette épouvantable guerre causant dans de morts.
- Petit, cours ! Sauve-toi !
- Je veux la retrouver ! Sanglota-t-elle.
- Cours !
La jeune fille déambulait et se dirigeait à contre-sens de la marée humaine. L'homme essaye de se frayer un passage pour rejoindre la fillette. Trop tard. L'ennemi impitoyable, redoutable largua une fois de plus une pluie de bombes.
- Non !!!
La fillette se figea, regarda la masse noire tomber sur elle. Paralysée de peur, elle ne sut que faire. Son dernier mot... Ses derniers instants...
- Mot, mon destin...
La bombe l'écrase, puis explosa en même temps que des centaines d'autres.


La mort... Était-ce mon destin ?
Qui suis-je ? Vraiment.
Où est-elle ? Et qui est-elle ?
Qui suis-je ?
CHAPITRE UN
r e n a i s s a n c e



Seuls les tubes contenant un liquide fluorescent éclairaient faiblement la pièce noire. Le carrelage d'origine blanc était tinté de vert. Une petite table taillée dans du chêne était disposée en face des sept tubes, deux chaises taillées dans le même arbre rangées au bout d'elle. Des lampes éteintes étaient fixées aux quatre coins de la sombre salle.
Les tubes contenaient de jeunes enfants repliés sur eux-mêmes, endormis et flottant dans le liquide. Sur le verre était disposé pour chaque tube une étiquette où était marqué leur nom, tous finissaient par "two".
Des bruits de pas se firent entendre.
La porte grinça dans un bruit désagréable, mais les enfants disposaient dans les tubes ne bronchèrent pas. Un homme et une femme entèrent, ils prirent une blouse blanche et chacun, puis la mirent.
Les deux devaient avoir entre 30-35 ans. La femme possédait de longs cheveux couleur de nuit attaché en une longue queue de cheval. Les yeux émeraude se faisaient remarquer par les cernes creusant son visage d'un teint pâle. Elle était maigre, grande et pas très musclée. Son compagnon était un peu près similaire, sauf pour ses yeux couleur noisette et ses traits masculins.
D'une démarche lourde, ils se dirigèrent vers les baises où ils s'asseyaient, le regard vagabondant sur chacune des tubes, sur chacun des sept enfants endormis.
- Na'Vintwo est le plus en forme. Décréta la jeune femme après une longue et silencieuse observation du plus jeune. Alwedtwo quant à elle s'accroche à la vie avec sa... Conscience. Étrange.
- En effet. De même, je crains que l'avenir de certains ne soient pas assurés...
- A qui penses-tu ? Demanda-t-elle, surprise.
- A Tiatwo et Tiontwo.
- Katwo est toujours en réserve tu sais.
- Oui, je sais, mais elle aussi est instable. C'était une mauvaise idée, elle était trop fragile elle aussi, nous aurions dû choisir quelqu'un d'autre !
L'homme se leva, tituba jusqu'à Tiatwo. Contrairement aux deux autres - excepté Tiontwo - elle était très frêle, petite et moins développée.
- Les sujets d'origines étaient trop endommagés.
La femme rougit de colère en entendant les dires de son compagnon.
- Natwo était dur à ravoir lui aussi, et pourtant !
- Je sais... Mais ne t'énerve pas je te prie, ils pourraient nous entendre.
- Je sais, mais ne sois pas si craintif !
- Mieux vaux être prudent. Je ne veux pas prendre des risques inutiles.
Tout de même indignée et en furie, la femme alla voir de plus près Tiontwo. Les bras croisés comme l'aurait fait une gamine à qui on aurait refusé un jouet tant convoité.
- Certes, son état n'est pas à envier, reconnut-elle, mais de là à dire qu'ils sont irrécupérables !
- Je n'ai jamais dit que...
- Tais-toi !
Les deux se turent, la femme avait son index placé sur ses lèvres, le regard débordant de peur. Tous deux étaient pétrifiés. Ils quittèrent leur blouse et les jetèrent sur la table, l'une des deux tomba parterre, puis claquèrent bruyamment la porte. Des bruits de pas affolés raisonnèrent un court moment avant de s'atténuer puis de n'être qu'un souvenir.

- Écoutez, ils sont partis !
- Tu es sûre de toi Natha ?
- Oui !!!! Je te le jure si tu veux.
- Où est Kathe ?
- Je n'arrive pas à retrouver son esprit... Ajouta une autre voix plus mûre et moins enjouée que les deux précédentes.
- Ben... Elle doit être en repos. Comme nous tous d'ailleurs mais bref ! Où sont-ils partis encore ? Tu crois vraiment qu'ils connaissaient notre existence ?
- De qui parles-tu ?
- Ben, qu'importe !
L'épais brouillard qui enveloppait les alentours se dissipa petit à petit. Une vaste étendue d'herbe verte s'étendait à perte de vue. Le ciel était d'un bleu pur, si peur qu'il paraissait irréel, pas un nuage aussi petit soit-il et fin ne venait troubler cette harmonie céleste. Trois jeunes enfants assis étaient en train de discuter joyeusement. Natha était un jeune humain à la peau mâte et aux yeux marrons foncés, ses doigts touchaient nerveusement la verdure, il était assis comme les deux autres en tailleur. En face de lui se trouvait Alweda, elle fermait les yeux si intensemment qu'on pourrait croire qu'elle luttait contre une force invisible. Elle avait de longs et beau cheveux couleur miel et une peau très blanche. Entre elle et Natha était assise Lara, ses beaux yeux émeraudes joueurs et son grand sourire illuminaient son visage, d'humeur joyeuse, ses traits étaient étirés dans un rire sans fin. Les cheveux courts lui arrivant à peine en dessous de ses oreilles, ils étaient d'une couleur assez banale, noir mais avec des reflets bleus.
- Quand arriveront les autres Alweda ?
- Bientôt Lara, ne t'en fais pas.
- Moi je les vois déjà. Répondit avec lassitude Natha.
De fines silhouettes se découpèrent à l'horizon avant d'être baigné d'un rayon de lumière intense.
- Ce n'est pas trop tôt, vous en avec mis un temps !
- Ce n'est pas de notre faute si Alweda met tant de temps à nous matérialiser... Grimaça un garçon aux cheveux courts et marron.
- Mets-toi à ma place, on en reparle après. Répliqua sèchement l'intéressée.
- Vous savez... Je commence à sentir que c'est presque bon.
- Presque bon de quoi ?
- J'en ai marre d'être enfermée dans ce tube qui est...
- Tu n'as pas répondu à ma question. Se vexa Alweda.
- Je pense que bientôt les deux humains nous feront sortir de ce tube, qu'on respire enfin de l'air, du vrai, pas de l'artificiel ou cette illusion que tu matérialises,  Alweda.
- Sachez que je ne sais même pas si l'air existe... Ni si vous existez d'ailleurs. Soupira-t-elle.
- Tu ne sais pas si nous existons ?! S'indigna le garçon nouveau venu. Mais alors d'où arrives-tu à recréer tout ça ?
- Tu l'as dit toi même, je le recréai.
- Mais nous n'avons jamais connu le vrai monde...
- Exact. Mais... J'ai l'impression que si, c'est étrange cette sensation. C'est comme...
- Comme... ? Encouragea Lara.
- Non, rien, laissez tomber. En tout je peux vous dire que contrairement à toi, Lara, nous ne sommes pas prêt de sortir enfin ce cet interminable enfer.
- Dis-toi qu'il ne fera peut-être que commencer après notre naissance, Lara.
- Nous ne sommes pas nés ? S'étonna la jeune fille.
- Lara ! Combien de fois devrons-nous te redire la définition de naître ?
- Plein de fois encore, sûrement. Répondit-elle dans un grand sourire.
- Ca ne nous fait pas rire.
- Vous non mais moi si !
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MessageSujet: Re: New Hope   New Hope I_icon_minitimeMar 28 Oct - 11:31

nouvelle version qui je trouve va mieux X3

P R O L O G U E


Je vous demande juste d'imaginer un ciel couleur sang, de la fumée s'échappant des flammes couvrant un petit village désert, des avions de chasse faisant des allers et retours sans fin au-dessus des maisons calcinés et corps sans vie. Les peu de personnes encore en vie et cherchant refuge dans une forêt non loin de là se font abattre sans pitié par les tires incessantes des chasseurs.
Le plus gros d'entre eux, un avion de la taille d'un paquebot lâche sa dernière cargaison de bombes. Comme une pluie meurtrière, elles s'abattent sur les quelques arbres restants ainsi que logements, explosant dans un fracas étourdissant. Il n'y a plus rien à détruire, à tuer ou à brûler, mais malgré tout, les engins volants s'obtiennent à naviguer dans le ciel, effectuant de grands cercles autour de l'ancien village désormais détruit. Inutilement, des jets de lumières des hélicoptères viennent éclairer le sol.
Soudain, ils décident enfin de s'en aller, prenant de l'attitude, ils surpassent les lourds nuages de fumée afin d'être invisibles vu d'en bas. Le crépitement du feu commençant à s'éteindre est comme le bruit de l'enfer pour les quelques habitants réfugiés dans la forêt, ayant réussi à survivre, ils pleurent leurs proches disparus. Cette guerre ne finira donc jamais ?
Au milieu des décombres, dans une ancienne maison n'existant désormais plus, le corps d'une fillette git sans vie... Comme tant d'autres.

C H A P I T R E I


<< Je m'appelle Alweda, c'est moi la chef de ce groupe. >>
Je m'avançai d'un peu, toisant d'un regard sombre la ribambelle de paysans qui pointaient des flèches et couteaux vers mes compagnons et moi. Je ne flanchai pas quand l'un d'eux afficha une allure sauvage en mettant à découvert ses dents d'un blanc d'ivoire.
Mon nom est Alweda, j'ai environs 17 ans. Mon plus lointain souvenir remonte à quelques semaines où mes amis et moi, nous sommes enfuis d'un groupe de barbare voulant notre peau. Nous ne connaissions rien, si ce n'est nos noms et notre identité, mais au-delà d'il y a une semaine, tout nous est obscur, nous ne connaissons pas notre passé, ne savons pas ce que nous devons faire et dans quel but nous sommes ici.
J'ai été désigné pour être la chef, étant la plus mature et celle qui avait un réel but. Oui, j'ai un but. Une petite voie au fond de moi me dit de la chercher. Je ne sais pas qui est celle que je dois trouver, mais c'est là la seule chose qui m'est donnée à faire, sinon quoi ? Que faire ? Errer sans but de villages en villages en demandant comme des mendiants de la nourriture ? Non. Nous nous faisons passer pour un petit groupe de rebelles qui a besoin de toute l'aide possible pour mener à bien notre mission.
Booba est le plus costaud et intimidant d'entre nous. Il a la peau métisse, des yeux d'un brun charmeur, de beaux cheveux noirs attachés en une courte queue de cheval, de doux traits sur son visage qui peuvent passer d'un instant à un autre à ceux d'un sauvage. Mais ce qui me marque le plus quand je le regarde, c'est sa hauteur et ses muscles. 2M 05, et il n'a que 17 ans !
Mathilde est très petite, et timide aussi. Elle rigole souvent toute seule dans son coin et est tout le temps perdu dans ses pensées, rares sont les fois où elle est vraiment présente. Elle a de beaux yeux bleu et vert, des cheveux châtains et une mèche lui redescendant gracieusement sur ses cils, une fine bouche aux lèvres rosées, une dentition parfaite et surtout un corps bien foutu.
JP fait un peu près la même taille que Mathilde, il a des lunettes à moitié cassée qui on le sait ne servent à rien, mais il aime les porter, allez savoir pourquoi ! Ses cheveux sont d'un marron si foncé qu'il en est presque noir, bouclé, et désordonné, partant un peu dans tous les sens. Une mèche vient constamment déranger sa vue en pendouillant sur ses yeux noisette.
Et puis il y a moi, Alweda. La meneuse de toute cette petite tribu. J'ai une taille plutôt raisonnable pour mon âge, une poitrine hélas assez développée (si vous saviez comment je rêve de me la couper des fois tant elle est génante !), des yeux vert émeraude et des cheveux châtains clairs.
Après ce long moment de silence, un des paysans, le plus grand d'entre eux s'avance vers moi en soutenant mon regard. Je lui rends la pareille, mes yeux verts le transperçant si j'en avais la capacité.
<< Es-tu l'une des sales mômes de Tchaïk ?
_ Non, et je n'ai jamais croisé Tchaïk. >>
Je ne mentais pas trop. Je savais que c'était ses hommes qui nous avaient coursés pour nous tuer, mais je ne savais pas s'il était là en personne ou non. D'ailleurs, je ne savais même pas à quoi il ressemblait.
JP s'avança à pas de loup pour se mettre à ma hauteur, ajustant d'un geste automatique ses lunettes correctement.
<< Nous avons été poursuivis par les hommes de Tchaïk par contre.
_ Et pourquoi ? Demanda sans vraiment trop nous croire l'homme imposant.
_ Car ils veulent notre mort. Répliquai-je sur un ton froid.
_ Votre mort, à des enfants ?! S'exclaffa-t-il. >>
Mes nerfs commencèrent à être mis à dure épreuve, mais Booba intervint, son ton glacial paralysa l'étranger qui voulait se la jouer dur.
<< Parce que vois-tu, mon petit, on leur a mis quelques bâtons dans les roues.
_ Savez-vous au moins qui est Tchaïk et comment il va répliquer ?
_ C'est un idiot comme un autre. >>
L'homme regarda ses compatriotes d'un regard moqueur, puis tous se mirent à rire.
<< J'vous aime bien, mais ce n'est pas pour autant que je vous croies. Qu'avez-vous donc besoin ?
_ Juste d'un logement pour la nuit, et d'un peu d'eau et de nourriture si possible. Dis-je avec courtoisie.
_ Bien, suivez-nous. >>
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